Une lecture très intéressante, à propos du fameux classement PISA, dont les médias nous rabattent les oreilles régulièrement. En soit, c'est pas un souci, même si l'étude est assez critiquable, notamment parce que c'est très quantitatif, mais aussi parce que les résultats n'apprennent, scientifiquement, que peu de choses pour l'énergie et l'argent dépensée.
Par contre, le traitement médiatique et politique fait vraiment peine à voir, sur le mode: "Oulà, paniquons, mes bons, la France a perdu x places en lecture. On est vraiment des buses, vite, réformons."
C'est un peu velu à lire (surtout si, comme moi, vous attaquez par l'article entier -ici:
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2013/05/29052013Article635054083893720030.aspx-), mais ça vaut le coup.
Extraits:
" on voit bien ainsi que de dire par exemple que la France est classée au 18ème rang sur les 34 pays de l’OCDE n’invite pas aux mêmes commentaires que de dire que le premier pays du classement ne dépasse la France que de 0,9 points sur une échelle de 0 à 20."
"Pour Bruno Suchaut, plus que se focaliser sur le classement, il faut observer les écarts à l'intérieur de chaque pays."
" cet impact du milieu social est de 51 points dans l’échelle de PISA, soit 1 point dans l’échelle de notation français (de 0 à 20), ce qui est du même ordre que l’écart de performances moyennes entre le Portugal (22ème dans le classement) et la Finlande (2ème du classement)."
Merci, Monsieur Suchaut.