"Comment expliquer l’oppression des femmes, et sa diffusion à travers le monde et les sociétés ? Poser cette question, c’est s’opposer au récit mythique selon lequel les femmes auraient été de tout temps et en tous lieux opprimées. Et en effet, cette hypothèse d’une universalité du sexisme prend racine dans un grand nombre de discours scientifiques ou pseudo-scientifiques, dans une partie de l’anthropologie et de la sociobiologie. Dans ce texte, Eleanor Leacock, anthropologue féministe, met en lumière les soubassements eurocentriques et sexistes de telles conceptions. Elle décrit une organisation sociale égalitaire dans les sociétés indigènes d’Amérique du Nord auxquelles les chercheurs étaient aveugles ou bien qui avaient été bouleversées par l’impérialisme occidental et l’émergence du commerce. À partir de ce récit, elle propose quelques pistes pour penser l’émergence historique de l’oppression des femmes d’un point de vue matérialiste."

Série de 4 docs sur les processus de révolte et de révolution, à partir de 5 exemples:
- France, mai 68
- Iran, 79
- Pologne, 80
- Chine, mai-juin 1989
- Tunisie, 2010

A partir de ce bouquin, qui a l'air tout à fait passionnant: Sociologie des crises politiques, Michel Dobry.

Pour en finir avec la "légende noire" de Robespierre, le tyran-coupeur-de-tête-génocidaire-qui-tuaient-des-chatons.
Des billes historiques carrées, donc.

Un exemple, bien documenté, d'autolibération, dans la fin de l'allemagne nazie...

Très très fort: des pointeurs de souris dans le code de Justinien, des proto-smileys dans des incunables, des notes/hyperliens/scolies dans des textes anciens.
C'est assez fameux, comme texte...

Espagnols/Mayas, histoire d'une rencontre manquée

Intéressant, notamment pour l'arsenal critique, à la fin.

A coupler avec ce texte: http://blog.mondediplo.net/2008-01-18-Effondrement-de-Jared-Diamond

Des billes théoriques à propos d'histoire mondiale laissant à distance l'européanocentrisme. C'est quelquechose que j'attendais depuis longtemps, ce genre de chose, et me rendre compte de l'activité de cette manière de faire de l'histoire est une des belles révélation de l'année dernière...

A compléter avec ça, notamment, qui raconte le premier contact entre les néerlandais et les malais et les javanais, avec les deux points de vue et en se basant sur des sources locales : http://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/270911/romain-bertrand-tente-une-nouvelle-histoire-du-monde-qui-n-oublie-pas-5

Et pour la route, un bon gros pavé des familles, avec du fernand braudel dedans: http://www.mediapart.fr/journal/economie/021109/de-la-pertinence-de-fernand-braudel-en-temps-de-crises

Ces articles sont tous à fait géniaux à lire. Vivement que d'autres s'y mettent.

Des p'tits jeunes qui se tatouent les chiffres que les nazis avaient mis sur les bras de leurs ancêtres, pour mieux s'en souvenir et pour transmettre cette histoire familiale. C'est ... je ne sais pas, osé ? courageux ? beau ? les trois à la fois.